Nouvelle expulsion de squat à Caen quelques jours avant la trêve hivernale
Elle a eu lieu le 29 octobre au matin. Quarante et une personnes dont une quinzaine d’enfants qui s’abritaient dans des locaux inoccupés se sont retrouvés à la rue. Alors que les dispositifs d’hébergement d’urgence sont débordés, l’état préfère expulser, sans souci pour les personnes, adultes et enfants qui se retrouvent sans autre solution d’hébergement que les campements de fortune. Alors qu’il n’est pas capable d’ouvrir suffisamment de places d’hébergement stable, l’état préfère criminaliser encore plus les squatters et leurs soutiens (loi Kasbarian Bergé de juillet 2023).
Infos, appels à soutien, cliquer ici
Le système de notation de la CAF attaqué devant le conseil d’état
par 15 organisations
Les caisses d’allocations familiales ont un système de notation (algorithme) qui calcule chaque mois un score pour chaque allocataire. Plus ce score est élevé, plus la personne sera susceptible d’être contrôlée.
Avoir de faibles revenus, être au chômage ... augmentent le score et le risque d’être contrôlé, donc les personnes en difficulté se trouvent sur-contrôlées par rapport au reste de la population.
Assimiler précarité et soupçon de fraude est une discrimination.
15 organisations ont porté un recours devant le conseil d’état pour faire interdire ce type de pratique.
Lire plus, vers l’article du GISTI.
Exposition « Migrations : une odyssée humaine »
du 27 novembre 2024 au 8 juin 2025,
17 place du Trocadéro, au Musée de l’Homme, à Paris.
Marie-Odile Lainé nous annonce sa participation à cette grande exposition nationale avec Mamadou Samaké : le manuscrit du journal de Mamadou sera exposé. Le livre « Le chien qui a vu le lion, d’Abidjan à Caen, journal de Mamadou, migrant » sera en vente, ainsi que le livre « Rien de ce qui est humain ne m’est étranger » de Marie-Odile Lainé paru en 2019.
Exposition grandiose, tous les aspects de l’immigration y seront évoqués !
À noter, il reste quelques exemplaires du livre « Le chien qui a vu le lion » à l’accueil de l’ASTI 14 (8 euros).
3ème édition de l'Astipéro sur le travail migrant
Auteur de l'ouvrage « Le travail migrant, l'autre délocalisation », Daniel Véron, enseignant-chercheur en sociologie à l'université de Caen a commenté les résultats de ses travaux. Son enquête est étayée par des témoignages dans 3 pays : La France, l'Argentine et le Canada.
Le recours au travail migrant est la mise œuvre d'une forme de « délocalisation », qui s'exerce sur place. Daniel Véron a développé la contradiction qui existe entre le caractère indispensable de ce travail migrant pour un certain nombre de secteurs économiques et le caractère indésirable de leur présence.
Cette forme de délocalisation induit des conditions de travail dégradées et des salaires à la baisse.
La solution passe par la lutte pour l'égalité des droits de toutes et tous.
Les échanges se sont poursuivis autour d'un buffet toujours très achalandé. L'Astipéro reste un moment privilégié pour les échanges.
La maltraitance institutionnelle nous fait souffrir
Ce 17 octobre devant l'église Saint-Pierre de Caen les passant.es (à pied, à vélo, en voiture, en tram...) ont pu voir des banderoles qui expliquaient, par des récits individuels, combien des procédures administratives ou sociales pouvaient être source de souffrance pour des personnes, françaises comme étrangères. L'occasion d'échanger avec des gens que nous ne connaissions pas.
Cet affichage a été conçu par le collectif « Refuser la misère » dont l'ASTI 14 fait partie avec ATD Quart-Monde, Habitat et Humanisme, la Cimade, le CDAD (conseil départemental de l'accès au droit) et le Secours Catholique.
Le 17 octobre est la journée mondiale du refus de la misère.
Pour toute information complémentaire visiter notre site internet https://asti14.org ou écrire à : contact@asti14.org